Catacombe de Paris (15-10-2007)

L'activité de la fin de semaine qui mérite d'être souligner est bien la visite des catacombes à Denfert-Rochereau. Je ne savais pas mais c'est seulement à quinze minutes à pied de la maison. Donc l'entrée plein tarif est de 7 €. Petite fouille de mon sac à l'entrée et je prends un pamphlet publicitaire qui donne quelques informations sur les catacombes de Paris.

Les catacombes de Paris s'étendent sur environ 300 km sous Paris. Toutefois, nous pouvons en visiter à Denfert-Richereau que 6 km. Plusieurs accès sont heureusement obstrués par des grilles. De plus, entrée au catacombe existes.Imaginez vous perdre dans un dédale de 300 km de galerie sans indication ni plans pour vous diriger. Après quelques heures, pu de batterie pour votre lampe de poche. C'est la mort assuré sans que personne ne puissent soupçonner que vous êtes là.

Donc pour arriver dans les galeries inférieures, environ 20 mètres sous terre, nous devons descendre dans un interminable escalier en colimaçon. Une centaine de marches dans cet escalier un peu irrégulière tourne presque interminablement. À un certain moment, je me demandais jusqu'à quelle profondeur j'allais continuer à descendre. Finalement, j'arrive dans une antichambre très bien éclairé ou sont exposer plusieurs panneau expliquant les origines des galeries souterraines. Une fois cette antichambre passée, l'ambiance devient plus sombre. Des lumières tamisées tout au long du parcours. Je marche pendant quelques kilomètres dans ce dédale de couloirs murés en parti par de la briques de pierre, par autre endroit carrément creusé à même le roc. Grâce à mon appareil photographique, je parvins parfois à avoir une vue de l'autre coté d'un mur au travers d'un petit trou. J'y glisse mon bras et prends une photographie. Quel travail d'exploration. Bizarre les gens inattentifs au détail, passe sans s'arrêter pour se demander ce qu'il y a de l'autre coté. Dans un de ces trous, j'ai découvert un tas d'ossement.

"Arrête c'est ici l'empire de la mort". Cette stèle au dessus de la porte, marque l'entrée de l'ossuaire. Cet endroit ou repose plus de 6 millions de squelettes d'être humains. J'imagine qu'à l'époque c'était suffisant pour éloigner les curieux. Mais avec la disparition des superstitions voilà un attrait touristique tout bien désigné. L'ossuaire, est en fait un immense cimetière souterrain. À cet endroit sont déposés les os qui furent déplacé de différents cimetières lors de l'agrandissement de Paris. Donc, les tombes de certaines personnalités connues ont déplacé vers d'autres cimetières et le reste de la populace dans cet endroit. Au fil du parcours, sont indiqués les cimetières de provenance des os. Une deuxième raison est invoquée pour la création de cet endroit. À un certain moment, ayant beaucoup de maladie sur Paris, les gens croyaient qu'en déplacent les morts des cimetières que la maladie dans la ville diminuerait.

Entrant dans cet endroit, je fus impressionné par la quantité d'os à ma vue. Je vous avoue que cela impose le respect. Ces os, sont disposé en rangé formant ainsi des couloirs d'os. En fait de décoration intérieure c'est assez intéressant mais du coup assez macabre. Il paraît que certaines personnes essai de voler des crânes pour mettre dans leur maison ou les revendre. Donc les sacs sont surveillés n'en soyer pas offusqué. Sur la droite deux crânes pris en photographie dans le premier mur sur la gauche en entrant dans l'ossuaire. C'est le deux premiers du bord.

Voici un bel exemple sur la gauche de mur construit à partir d'ossement. Aussi bien dire que ceux qui ont déplacé les ossements était en quelque sorte des artisans. Ainsi sur tout le parcours de l'ossuaire, 1,7 km, j’observe ces morts qui au lieu d'être 6 pieds sous terre, sont à 17 mètres en dessous de l'air libre. Un fait spécial a noté, contre idée préconçus, il n'y a pas d'odeur nauséabonde, l'air y ait fraiche dans ces galeries.

Après de nombreux détours, je sors de l'ossuaire, je grimpe quelques marches d'escaliers avant de parcourir un couloir sur quelques centaines de mètres. Arrivé à la fin du tracé, un escalier en colimaçon m’attend. Un petit écriteau indiquer : "Escalier difficile, 83 marches, 17 mètres de monté (51 pieds). Comme à l'arrivée l'escalier était en colimaçon ou les marches sont irrégulière donne l'impression de ne pas en finir. J'entends du monde rire plus haut dans l'escalier, c'est bon signe je suis sur la bonne voie. Arrivé à la surface, surprise, je suis plusieurs rues bas et plus près de chez moi.